La pâture entoure la ferme. Elle est directement accessible par le hangar (chèvrerie). 2 hectares au total sont réservés à la fauche et au pâturage. Nous l’avons découpée en 4 parcs de 5000m2 chacun pour faire « tourner » les chèvres et ainsi éviter les problèmes de parasite. Le problème du parasitage est essentiel dès que l’on parle de pâturage. Il peut retarder la croissance des jeunes, faire baisser la production de lait et nuire gravement à la santé des bêtes. Afin de permettre une gestion encore plus rigoureuse, j’ai également mis en place un système de filets électriques. Cela permet de contrôler les surfaces « pâturable » accessible.
Une à deux fauches par an sont réalisées pour faire du foin. Il est important de préciser qu’aucun produit chimique n’est répandu sur cette prairie permanente depuis plus de 10 ans. Elle est composée principalement de fétuque élevée, Ray-grass anglais, trèfle blanc et violet. Ce mélange « légumineuses – graminées » est bien équilibré. Comme on ne traite pas et que la pâture « vit sa vie », des espèces diverses apparaissent chaque année. La pâture est également parsemées d’arbres (fruitiers, chênes, saules , aulnes), entourée de haies et abrite une mare…
En résumé, notre conduite, sur la pâture (et sur l’exploitation en général), est tournée vers la biodiversité, la préservation des espèces, la diversité du paysage et le maintien de prairie permanente qui devient rare dans le secteur.